NFB: Concours Tremplin NIKANIK
L'Office national du film du Canada (ONF) est un organisme culturel fédéral relevant du ministère du Patrimoine canadien. Son mandat consiste à refléter les valeurs et les points de vue de la société canadienne grâce à la production et à la distribution d'œuvres audiovisuelles canadiennes novatrices qui sont accessibles aux médias actuels. le concours Tremplin a d'abord été conçu pour aider les cinéastes émergents de communautés francophones en situation minoritaire à créer un premier ou un deuxième documentaire professionnel. les participants choisis bénéficiaient d'une orientation professionnelle à chaque étape de la production et avaient accès à l'expertise de I'ONF. Les films produits étaient diffusés sur Ici Radio-Canada Télé.
En 2012-2013, l'Office national du film a étendu son programme Tremplin pour proposer une initiative pilote conçue spécifiquement pour les cinéastes des Premières Nations francophones du Québec. Appelée Tremplin NIKANIK,cette coentreprise avec le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN) visait à donner aux cinéastes en herbe la chance de produire leur première ou deuxième œuvre documentaire de courte durée et d'obtenir une précieuse expérience pratique de la scénarisation et de la production en travaillant avec des professionnels reconnus dans l'industrie. Le programme avait pour but d'accroître les possibilités pour les cinéastes de Premières Nations francophones en leur donnant une expérience éducative pendant laquelle ils pourraient établir des liens avec des membres de l'industrie. En plus, le documentaire créé grâce à la participation au programme Tremplin NIKANIK allait être diffusé partout au Canada par I'APTN, ce qui allait exposer le film à un public plus vaste et accroître la reconnaissance du cinéaste.
Tremplin NIKANIK était un concours pour les cinéastes en herbe des Premières Nations francophones. Il comprenait deux étapes :la première était celle du développement,pendant laquelle les propositions des candidats étaient évaluées par un comité de sélection. Les candidats choisis recevaient un contrat de scénarisation de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC) et participaient à des ateliers d'écriture pendant deux à quatre jours. Les candidats bénéficiaient ensuite du soutien d'un consultant durant sept à neuf semaines pendant qu'ils écrivaient leur scénario. Par la suite, on choisissait un finaliste et on procédait à la deuxième étape, celle de la production. Le documentaire était produit et distribué par l'Office national du film du Canada (ONF) et était diffusé sur le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN).
Pour obtenir plus de renseignements (en français seulement), veuillez consulter le site Web suivant : http://blogue.onf.ca/tremplin-nikanik/.
On s'attendait à ce que le concours Tremplin NIKANIK ajoute de nombreuses œuvres produites par l'Office national du film avec des cinéastes et créateurs autochtones de toutes les régions du pays et renforce la contribution que font les collectivités autochtones dans le domaine cinématographique en stimulant la création et la production audiovisuelle.
Après le premier concours, le court métrage documentaire intitulé Le chemin rouge a été produit par Thérèse Ottawa, une réalisatrice pleine d'avenir. Le film a été lancé en 2015 au Festival Présence autochtone de Montréal. li a ensuite été présenté à de nombreux festivals partout au Canada et aux Ëtats Unis.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site Web suivant : https://www.onf.ca/film/chemin rouge/
Les ressources financières allouées à cette compétition étaient de 70 500 $ CADet la production de ce court documentaire a couté 87 000$ CAD.
Le concours Nikanik a fait l'objet d'une évaluation interne car,malgré le fait que le court métrage s'est retrouvé dans les principaux festivals autochtones (Présence autochtone à Montréal et ImagiNative à Toronto) et fait l'objet d'une télédiffusion sur les ondes d'APTN, l'initiative dans son ensemble n'a pas été un véritable déclencheur de carrière pour la personne récipiendaire du concours et nos objectifs n'ont pas été atteints.
Le rayonnement et la portée du concours ne nous apparaissent pas suffisants pour le reconduire. Une nouvelle activité regroupant sept artistes autochtones de différentes nations est en développement et se réalisera en novembre prochain. L'objectif est de créer une initiative structurante ayant une portée et un rayonnement qui va au-delà des réseaux et des événements liés aux communautés autochtones.