Convention pour la protection des producteurs de phonogrammes contre la reproduction non autorisée de leurs phonogrammes

Geneva, Suisse
29 Octobre 1971
Thème: 
Culture

 

Les États contractants,

préoccupés par l'expansion croissante de la reproduction non autorisée des phonogrammes et par le tort qui en résulte pour les intérêts des auteurs, des artistes interprètes ou exécutants et des producteurs de phonogrammes ;

convaincus que la protection des producteurs de phonogrammes contre de tels actes servira également les intérêts des artistes interprètes ou exécutants et des auteurs dont les exécutions et les œuvres sont enregistrées sur lesdits phonogrammes ;

reconnaissant la valeur des travaux effectués dans ce domaine par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ;

soucieux de ne porter atteinte en aucune façon aux conventions internationales en vigueur et, en particulier, de n'entraver en rien une plus large acceptation de la Convention de Rome du 26 octobre 1961 qui accorde une protection aux artistes interprètes ou exécutants et aux organismes de radiodiffusion, aussi bien qu'aux producteurs de phonogrammes ;

sont convenus de ce qui suit :

Article 1

Aux fins de la présente Convention, on entend par :
a) « Phonogramme », toute fixation exclusivement sonore des sons provenant d'une exécution ou d'autres sons ;
b) « Producteur de phonogrammes », la personne physique ou morale qui, la première, fixe les sons provenant d'une exécution ou d'autres sons ;
c) « Copie », un support contenant des sons repris directement ou indirectement d'un phonogramme et qui incorpore la totalité ou une partie substantielle des sons fixés dans ce phonogramme ;
d) « Distribution au public », tout acte dont l'objet est d'offrir des copies, directement ou indirectement, au public en général ou à toute partie de celui-ci.

Article 2

Chaque État contractant s'engage à protéger les producteurs de phonogrammes qui sont ressortissants des autres États contractants contre la production de copies faites sans le consentement du producteur et contre l'importation de telles copies, lorsque la production ou l'importation est faite en vue d'une distribution au public, ainsi que contre la distribution de ces copies au public.

Article 3

Sont réservés à la législation nationale de chaque État contractant les moyens par lesquels la présente Convention sera appliquée et qui comprendront l'un ou plusieurs des moyens suivants : la protection par l'octroi d'un droit d'auteur ou d'un autre droit spécifique; la protection au moyen de la législation relative à la concurrence déloyale ; la protection par des sanctions pénales.

Article 4

Est réservée à la législation nationale de chaque État contractant la durée de la protection accordée. Toutefois, si la loi nationale prévoit une durée spécifique pour la protection, cette durée ne devra pas être inférieure à vingt ans à partir de la fin, soit de l'année au cours de laquelle les sons incorporés dans le phonogramme ont été fixés pour la première fois, soit de l'année au cours de laquelle le phonogramme a été publié pour la première fois.

Article 5

Lorsqu'un État contractant exige; en vertu (le sa législation nationale, l'accomplissement de formalités à titre de condition de la protection des producteurs de phonogrammes, ces exigences seront considérées comme satisfaites si toutes les copies autorisées du phonogramme qui sont distribuées au public ou l'étui le contenant portent une mention constituée par le symbole ® accompagné de l'indication de l'année de la première publication apposée d'une manière montrant de façon nette que la protection est réservée ; si les copies ou leur étui ne permettent pas d'identifier le producteur, son ayant droit ou le titulaire de la licence exclusive (au moyen du nom, de la marque ou de toute autre désignation appropriée), la mention devra comprendre également le nom du producteur, de son ayant droit ou du titulaire de la licence exclusive.

Article 6

Tout État contractant qui assure la protection par le moyen du droit d'auteur ou d'un autre droit spécifique, ou bien par le moyen de sanctions pénales, peut, dans sa législation nationale, apporter des limitations à la protection des producteurs de phonogrammes, de même nature que celles qui sont admises en matière de protection des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques. Toutefois, aucune licence obligatoire ne pourra être prévue sauf si toutes les conditions suivantes sont remplies :
a) La reproduction est destinée à l'usage exclusif de l'enseignement ou de la recherche scientifique ;
b) La licence ne sera valable que pour la reproduction sur le territoire de l'État contractant dont l'autorité compétente a accordé la licence et ne s'étendra pas à l'exportation des copies ;
c) La reproduction faite sous l'empire de la licence donne droit à une rémunération équitable qui est fixée par ladite autorité en tenant compte, entre autres éléments, du nombre de copies qui seront réalisées.

Article 7

1) La présente Convention ne saurait en aucune façon être interprétée comme limitant ou portant atteinte à la protection accordée aux auteurs, aux artistes interprètes ou exécutants, aux producteurs de phonogrammes, ou aux organismes de radiodiffusion, en vertu des lois nationales ou des conventions internationales.

2) La législation nationale de chaque État contractant déterminera, le cas échéant, l'étendue de la protection accordée aux artistes interprètes ou exécutants dont l'exécution est fixée sur un phonogramme, ainsi que les conditions dans lesquelles ils jouiront d'une telle protection.

3) Aucun État contractant n'est tenu d'appliquer les dispositions de la présente Convention en ce qui concerne les phonogrammes fixés avant que celle-ci ne soit entrée en vigueur à l'égard de l'État considéré.

4) Tout État dont la législation nationale en vigueur au 29 octobre 1971 assure aux producteurs de phonogrammes une protection établie seulement en fonction du lieu de la première fixation peut, par une notification déposée auprès du Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, déclarer qu'il appliquera ce critère au lieu de celui de la nationalité du producteur.

Article 8

1) Le Bureau international de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle rassemble et publie les informations concernant la protection des phonogrammes. Chaque État contractant communique dès que possible au Bureau international le texte de toute nouvelle loi ainsi que tous textes officiels concernant cette question.

2) Le Bureau international fournit à tout État contractant, sur sa demande, des renseignements sur les questions relatives à la présente Convention ; il procède également à des études et fournit des services destinés à faciliter la protection prévue par la Convention.

3) Le Bureau international exerce les fonctions énumérées aux alinéas 1 et 2 ci-dessus en collaboration, pour les questions relevant de leurs compétences respectives, avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et l'Organisation internationale du travail.

Article 9

1) La présente Convention est déposée auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Elle reste ouverte jusqu'à la date du 30 avril 1972 à la signature de tout État membre de l'Organisation des Nations Unies, de l'une des institutions spécialisées reliées à l'Organisation des Nations Unies ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique, ou partie au Statut de la Cour internationale de justice.

2) La présente Convention est, soumise à la ratification ou à l'acceptation des États signataires. Elle est ouverte à l'adhésion de tout État visé à l'alinéa 1 du présent article.

3) Les instruments de ratification, d'acceptation ou d'adhésion sont déposés auprès du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

4) Il est entendu qu'au moment où un État devient lié par la présente Convention, il doit être en mesure, conformément à sa législation interne, de donner effet aux dispositions de la Convention.

Article 10

Aucune réserve n'est admise à la présente Convention.

Article 11

1) La présente Convention entre en vigueur trois mois après le dépôt du cinquième instrument de ratification, d'acceptation ou d'adhésion.

2) A l'égard de chaque État ratifiant ou acceptant la présente Convention ou y adhérant après le dépôt du cinquième instrument de ratification, d'acceptation ou d'adhésion, la présente Convention entre en vigueur trois mois après la date à laquelle le Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle informe les États, conformément à l'article 13, alinéa 4, du dépôt de son instrument.

3) Tout État peut, au moment de la ratification, de l'acceptation ou de l'adhésion, ou à tout moment ultérieur, déclarer par notification adressée au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies que la présente Convention est applicable à l'ensemble ou à l'un quelconque des territoires dont il assure les relations internationales. Cette notification prend effet trois mois après la date de sa réception.

4) Toutefois, l'alinéa précédent ne saurait en aucun cas être interprété comme impliquant la reconnaissance ou l'acceptation tacite, par l'un quelconque des États contractants, de la situation de fait de tout territoire auquel la présente Convention est rendue applicable par un autre État contractant en vertu dudit alinéa.

Article 12

1) Tout État contractant a la faculté de dénoncer la présente Convention soit en son nom propre, soit au nom de l'un quelconque ou de l'ensemble des territoires visés à l'article 11, alinéa 3, par notification écrite adressée au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

2) La dénonciation prend effet douze mois après la date à laquelle le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies a reçu la notification.

Article 13

1) La présente Convention est signée, en un seul exemplaire, en langues anglaise, espagnole, française et russe, les quatre textes faisant également foi.

2) Des textes officiels sont établis par le Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, après consultation des gouvernements intéressés, dans les langues allemande, arabe, italienne, néerlandaise et portugaise.

3) Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies notifie au Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, au Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et au Directeur général du Bureau international du travail :
a) Les signatures de la présente Convention ;
b) Le dépôt des instruments de ratification, d'acceptation ou d'adhésion ;
c) La date d'entrée en vigueur de la présente Convention ;
d) Toute déclaration notifiée en vertu de l'article 1,1, alinéa 3) ;
e)  La réception des notifications de dénonciation.

4) Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle informe les États visés à l'article 9, alinéa 1), des notifications reçues en application de l'alinéa précédent, ainsi que des déclarations faites en vertu de l'article 7, alinéa 4). Il notifie également lesdites déclarations au Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture et au Directeur général du Bureau international du travail.

5) Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies transmet deux exemplaires certifiés conformes de la présente Convention aux États visés à l'article 9, alinéa 1).

 

EN FOI DE QUOI, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé la présente Convention

Fait à Genève, ce vingt-neuf octobre 1971.

Dépositaire: 
Organisation des Nations Unies
Ouverture à la signature: 
Du 29 octobre 1971 au 30 avril 1972. La Convention a été signée par les Etats suivants :
Pays Notes Date
République Fédérale d'Allemagne 29 Octobre 1971
Autriche 28 Avril 1972
Bosnie-Herzégovine 12 Janvier 1994
Brésil 29 Octobre 1971
Canada 29 Octobre 1971
Colombie 29 Octobre 1971
Danemark 29 Octobre 1971
Équateur 29 Octobre 1971
Espagne 29 Octobre 1971
États-Unis d'Amérique 29 Octobre 1971
Finlande 29 Octobre 1971
France 29 Octobre 1971
Inde 29 Octobre 1971
Iran 29 Octobre 1971
Israël 29 Octobre 1971
Italie 29 Octobre 1971
Japon 21 Avril 1972
Kenya 04 Avril 1972
Liechtenstein 28 Avril 1972
Luxembourg 29 Octobre 1971
Mexique 29 Octobre 1971
Monaco 29 Octobre 1971
Nicaragua 29 Octobre 1971
Norvège 28 Avril 1972
Panama 28 Avril 1972
Philippines 28 Avril 1972
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord 29 Octobre 1971
Saint Siège 29 Octobre 1971
Serbie 12 Mars 2001
Monténégro 12 Mars 2001
Suède 29 Octobre 1971
Suisse 29 Octobre 1971
Uruguay 29 Octobre 1971
Entrée en vigueur: 
Le 18 avril 1973, conformément à l’article 11
États Parties
Téléchargement
Pays Groupe Date
Fidji Group IV 15 Juin 1972
France Group I 12 Septembre 1972
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Group I 05 Décembre 1972
Finlande Group I 18 Décembre 1972
Suède Group I 18 Janvier 1973
Argentine Group III 19 Mars 1973
Mexique Group III 11 Septembre 1973
United States of America Group I 26 Novembre 1973
Allemagne Group I 07 Février 1974
Australie Group IV 12 Mars 1974
Panama Group III 20 Mars 1974
Espagne Group I 16 Mai 1974
Équateur Group III 04 Juin 1974
Monaco Group I 21 Août 1974
Inde Group IV 01 Novembre 1974
Hongrie Group II 24 Février 1975
Brésil Group III 06 Août 1975
Luxembourg Group I 25 Novembre 1975
Kenya Group V (a) 06 Janvier 1976
Nouvelle-Zélande Group IV 03 Mai 1976
Guatemala Group III 14 Octobre 1976
Chili Group III 15 Décembre 1976
Danemark Group I 16 Décembre 1976
Italie Group I 20 Décembre 1976
Saint Siège 04 Avril 1977
République démocratique du Congo Group V (a) 15 Juillet 1977
Égypte Group V (b) 15 Décembre 1977
Israel Group I 10 Janvier 1978
Norvège Group I 10 Avril 1978
Japon Group IV 19 Juin 1978
El Salvador Group III 25 Octobre 1978
Paraguay Group III 30 Octobre 1978
Costa Rica Group III 01 Mars 1982
Austria Group I 06 Mai 1982
Venezuela (République bolivarienne du) Group III 30 Juillet 1982
Uruguay Group III 06 Octobre 1982
Barbade Group III 23 Mars 1983
Pérou Group III 07 Mai 1985
République de Corée Group IV 01 Juillet 1987
Burkina Faso Group V (a) 14 Octobre 1987
Trinité-et-Tobago Group III 27 Juin 1988
Honduras Group III 16 Novembre 1989
Chine Group IV 05 Janvier 1993
Slovaquie Group II 28 Mai 1993
Suisse Group I 24 Juin 1993
Chypre Group I 25 Juin 1993
Pays-Bas Group I 07 Juillet 1993
Tchéquie Group II 30 Septembre 1993
Jamaïque Group III 07 Octobre 1993
Grèce Group I 02 Novembre 1993
Colombie Group III 14 Février 1994
Fédération de Russie Group II 09 Décembre 1994
Bulgarie Group II 31 Mai 1995
Slovénie Group II 09 Juillet 1996
Lettonie Group II 29 Avril 1997
Macédoine du Nord 02 Décembre 1997
Roumanie Group II 01 Juillet 1998
Liechtenstein 12 Juillet 1999
Lituanie Group II 27 Octobre 1999
Ukraine Group II 18 Novembre 1999
Croatie Group II 20 Janvier 2000
Estonie Group II 28 Février 2000
République de Moldova Group II 17 Avril 2000
Nicaragua Group III 10 Mai 2000
Sainte-Lucie Group III 02 Janvier 2001
Albanie Group II 26 Mars 2001
Kazakhstan Group IV 03 Mai 2001
Azerbaïdjan Group II 01 Juin 2001
Kirghizistan Group IV 12 Juillet 2002
Arménie Group II 31 Octobre 2002
Bélarus Group II 17 Janvier 2003
Serbie Group II 10 Mars 2003
Togo Group V (a) 10 Mars 2003
Viet Nam Group IV 06 Avril 2005
Libéria Group V (a) 16 Septembre 2005
Monténégro Group II 23 Octobre 2006
Bosnie-Herzégovine Group II 19 Février 2009
Tadjikistan Group II 16 Novembre 2012
Ghana Group V (a) 04 Novembre 2016
Ouzbékistan Group II 25 Janvier 2019
Déclarations et Réserves: 

Égypte

Par notification reçue le 18 janvier 1980, le Gouvernement égyptien a informé le Secrétaire général qu'il avait décidé de retirer la déclaration relative à Israël. Pour le texte de la déclaration, voir le Recueil des Traités des Nations Unies, vol. 1067, p. 327.

Hongrie

A) A propos des paragraphes 1 et 2 de l'article 9 :

De l'avis de la République populaire hongroise, les paragraphes 1 et 2 de l'article 9 de la Convention ont un caractère discriminatoire. La Convention est un instrument général et multilatéral auquel tous les Etats ont donc le droit d'être parties, conformément aux principes fondamentaux du droit international.

B) A propos du paragraphe 3 de l'article 11 :

La République populaire hongroise déclare les dispositions du paragraphe 3 de l'article 11 de la Convention incompatibles avec le principe de l'indépendance des pays et des peuples coloniaux, affirmé notamment dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Tchécoslovaquie

La Tchécoslovaquie avait adhéré à la Convention le 5 octobre 1984. Par la suite, le 1er février 1985, le Secrétaire général avait reçu du Gouvernement tchécoslovaque, la réserve suivante :

"Les dispositions du paragraphe 3 de l'article 11 de la Convention pour la protection des producteurs de phonogrammes contre la reproduction non autorisée de leurs phonogrammes sont en contradiction avec la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui a été adoptée à la quinzième session de l'Assemblée générale des Nations Unies (résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960."

Application territoriale: 
Notification by Date of receipt of notification Extension to
United Kingdom 04 Décembre 1974 Bermudes, îles Caïmanes, Gibraltar, Hong Kong (voir note 1), île de Man, Montserrat, Sainte-Lucie, Seychelles, îles vierges britanniques
Notes: 

Note 1

Le 10 juin 1997, les Gouvernements chinois et britannique ont notifié au Secrétaire général ce qui suit :

Chine :

« Conformément à la Déclaration conjointe du Gouvernement de la République populaire de Chine et du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord sur la question de Hong Kong signée le 19 décembre 1984, la République populaire de Chine reprendra l'exercice de sa souveraineté sur Hong Kong à compter du 1er juillet 1997, À partir de cette date, Hong Kong deviendra une Région administrative spéciale de la République populaire de Chine. »

Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord :

« Conformément à la déclaration conjointe du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et du Gouvernement de la République populaire de Chine concernant la question de Hong Kong, qui a été signée le 19 décembre 1984 le Gouvernement du Royaume-Uni rétrocédera Hong- Kong à la République populaire de Chine avec effet au 1er juillet 1997. Jusqu'à cette date, le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord cessera d'assumer le respect des obligations et des droits internationaux résultant de l'application [de Conventions) à Hong Kong. »