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Une personne attaquée, tous concernés

Ce rapport fait état de vingt-deux bonnes pratiques susceptibles d’être lues chacune à part.

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Initiatives exemplaires de protection des journalistes et de lutte contre l’impunité

C’est avec plaisir que l’UNESCO présente « Une personne attaquée, tous concernés », un ouvrage édité par Larry Kilman, qui se penche sur les mesures innovantes et efficaces grâce auxquelles les entreprises de médias, les journalistes et les organisations de la société civile s’unissent pour améliorer la sécurité des journalistes et mettre fin à l’impunité – et le cas échéant travailler positivement avec les gouvernements.

Même si les Etats portent la responsabilité première de protéger les journalistes et de poursuivre leurs agresseurs, il reste que les médias et la société civile peuvent et doivent en faire tout autant.

Ce document offre grand choix des genres d’activités menées dans ce domaine. « Il n’est pas truffé de statistiques et données. C’est, au contraire, un recueil de récits, racontés avec les propres mots des personnes concernées qui s’efforcent de protéger des journalistes courageux par des stratégies dynamiques qui leur assurent plus de sécurité », dit Larry Kilman. « Il est rédigé dans l’espoir d’en inspirer d’autres, peut-être de les reproduire et de les sensibiliser à l’importance de ces efforts », ajoute-t-il.

Publié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC) de l’UNESCO, cet ouvrage contribuera à la promotion de la sécurité des journalistes, l’une des priorités actuelles du PIDC en matière d’appui aux projets. Le programme du PIDC gère sur mandat de l’ONU un système sans équivalent de suivi des assassinats de professionnels de médias et de l’ampleur de l’impunité.

« Plus de 120 journalistes et autres travailleurs de médias ont été tués dans le monde en 2016 en rapport avec leur travail et plus 800 journalistes ont été assassinés ces dix dernières années », indique Guy Berger, directeur de la Division de la Liberté d’expression et du Développement des médias de l’UNESCO. A ce jour, très peu de ces cas ont été résolus. Beaucoup d’autres journalistes sont soumis aux harcèlements, agressions physiques, jetés en prison et censurés. La culture d’impunité contraint plusieurs autres à l’exil ou au silence.

Assurer la sécurité des journalistes peut s’avérer chose onéreuse. Malheureusement, les menaces arrivent en un moment où les médias, les journaux en particulier, connaissent une perturbation sans précédent de leur modèle économique, qui réduit leurs recettes alors que des ressources plus importantes sont nécessaires.

Pour faire face à cette situation,  des nouvelles alliances et efforts de coopération sont en train d’émerger. La scène médiatique et les organisations de la société civile contribuent de plus en plus à l‘activité sécuritaire. Et de nouvelles idées proviennent de ceux qui ont perdu des collègues et de ceux qui sont motivés par la nécessité de préserver le journalisme dans l’intérêt de la société.

La promotion de la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité de ceux qui les agressent sont des éléments centraux de l’action de l’UNESCO visant à soutenir la liberté de la presse sur toutes les plates-formes médiatiques.

Ce rapport fait état de vingt-deux bonnes pratiques susceptibles d’être lues chacune à part. Il compile des histoires vécues par des personnes ou des organisations locales qui luttent sur le terrain pour assurer la sécurité des journalistes.

Il fait aussi partie des ressources générales de l’UNESCO sur la Sécurité des journalistes que l’on trouvera à la fin.

Contactez nous : Alison Meston, a.meston@unesco.org