
La Femme invisible
Cette année, à mi-chemin de la Décennie pour la femme proclamée par les Nations Unies en 1975, des femmes du monde entier font le point de leur situation, notamment à la Conférence mondiale de la Décennie pour la femme tenue, sur le thème "égalité, développement et paix", à Copenhague du 14 au 30 juillet. Cette réunion a pour but de mesurer les progrès accomplis dans l'application du Plan mondial d'action pour améliorer la situation de la femme, un plan de dix ans adopté à la Conférence de Mexico en 1975, et d'élaborer un programme d'action pour la seconde moitié de la Décennie. Avec d'autres organisations internationales, l'UNESCO s'est attachée à mettre en pratique les recommandations de ce plan qui entrent dans le domaine de ses compétences.
C'est ainsi que Le Courrier de l'UNESCO aborde dans ce numéro le thème de la femme "invisible". Invisible parce que les "indicateurs" qui définissent la situation économique et sociale de chaque pays occultent la valeur économique de son travail au foyer ou dans d'autres activités non-rémunérées ; ou parce que la machine inhumaine de l'apartheid lui dénie pratiquement le droit à l'existence ; ou pour bien d'autres raisons discriminatoires. Cependant, certains indices donnent aujourd'hui à penser que la situation de la femme est en train de changer, grâce au mouvement qui se dessine à l'échelle mondiale en faveur de son émancipation. Ainsi les recherches sur la condition féminine dans les diverses cultures et régions du monde s'intensifient, et de nouvelles méthodes d'analyse et d'enquête voient le jour. Elles sont l'auvre de femmes spécialistes des sciences sociales qui veulent redonner un visage à toutes celles à qui est refusé le droit de participer, pleinement et entièrement, à la vie sociale, culturelle et politique.
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