CLAP IVOIRE, FESTIVAL DEDIE AUX JEUNES REALISATEURS DE LA ZONE UEMOA/CEDEAO
La production et la diffusion d’images constituent l’un des secteurs les plus dynamiques de la croissance africaine. En effet l’augmentation constante de la consommation des populations, particulièrement des jeunes, de l’ouverture sur la TNT et la libéralisation des médias entrainent la création de multitude de plate forme VOD, d’une multitude de supports de diffusion numérique reliés aux nouveaux modèles économiques amarrés à internet et la téléphonie mobile. Dans ce cheminement, la place de la télévision, du cinéma, de la vidéo et de l’ensemble des NTIC est déterminante, car l’image est un bien idéologique, culturel et économique
Du haut de ses 16 ans, vêtu de nouvelles ambitions, Clap Ivoire, concours de cours métrages dédié aux jeunes réalisateurs ouest africains, s’ouvre à de nouveaux horizons et ambitionne à partir de 2017 d’être arrimé au FESPACO. En plus d’amener les jeunes à se familiariser aux TIC de l’audiovisuel vers un nouveau langage vidéographique numérique, ce festival décèle des talents, développe l’esprit de créativité et renforce les liens identitaires communotaires
Au delà de mettre le cinéma au service du développement, Clap Ivoire est devenu une icône d’intégration des peuples par le partage des cultures et par la mise en valeur de la richesse de notre diversité culturelle
Organisée par l’ONAC-CI sous l’égide du MCF en partenariat avec l’UEMOA et Canal+, la 16e édition de ‘’Clap Ivoire’’ s’est tenue du 6 au 10/09/2016 sous le thème : « L’économie dans le cinéma »
Le thème répond au souci de faire du 7ème art, un instrument de développement
Objectifs spécifiques:
- Promouvoir les jeunes du secteur de l’image sur toutes les chaines de valeur
- Mettre en réseau de jeunes réalisateurs de la zone UEMOA-CEDEAO
- Renforcer la plate forme permanente d’échanges reliant les institutions en charge de l’Image en Afrique de l’Ouest
- Faire du 7ème art, un instrument de développement régional
Clap Ivoire pépinière de talents
Les lauréats de chaque édition bénéficient d’une crédibilité professionnelle et d’une certaine notoriété, ce qui lance leur carrière
Pays participants : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cap Vert, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Nigeria et Sierra Leone
Le concours se déroule en 2 grandes phases
1/ Phase de sélection nationale: chaque année de mai à juillet, les offices en charge du cinéma des pays de la CEDEAO organisent leur présélection en lançant le concours au niveau national. Seulement 2 candidats et 2 films par pays sont retenus. 1 fiction et 1 documentaire de 13mm
2/ Phase du concours régional:
Les candidats au concours régional sont les 2 gagnants nationaux de chaque pays participant
Le jury international du concours constitué de professionnels reconnus se rencontre durant 3 jours pour visionner les films et délibérer
Prix Canal+ / meilleure interprétation féminisme
Prix Canal+ / meilleure interprétation masculine
Prix Canal+ / meilleur son Prix Canal+ / meilleure photographie
Prix Canal+ / meilleur scenario Bourse Canal+ du suivi du lauréat du Grand prix Prix de l’ONACI / film documentaire
Prix ONAC CI / film de fiction
Prix de l’Intégration Africaine
Prix UEMOA / film documentaire Prix UEMOA / film de fiction Grand prix UEMOA KODJO EBOUCLE DU MEILLEUR FILM (5 Millions)
Activités:
-Projections de films au cinéma Majestic Ivoire, à Yopougon et à Grand-Bassam
-Formations thématiques, renforcement de capités des jeunes réalisateurs
-Table ronde réunissant les directeurs du cinéma de chaque pays représenté
-Rencontres d’échanges entre les jeunes, les professionnels de la chaine de valeur
-Remise de Prix lors d'un diner Gala
Durant le diner, le porte parole des offices du cinéma d’Afrique de l’Ouest fait le point sur la mise en œuvre des recommandations de l’année précédente et présente, les nouvelles décisions adoptées par la table ronde, suivi des recommandations
La créativité de ces jeunes espoirs est mise en valeur auprès des professionnels
Les jeunes cinéastes encouragés saisissent cette opportunité qu’offre Clap Ivoire, pour développer leurs talents en vue de réaliser des œuvres
Un réseau, pépinière de jeunes techniciens de l’audiovisuel et du cinéma est mis en place et est fonctionnel
Les compétences des jeunes sont renforcées et adaptées aux nouvelles technologies
L’intégration culturelle promue renforce le lien d’appartenance et consolide les relations tout en favorisant les coopérations entre les centres/offices en charge de cinéma de chaque pays d’Afrique de l’ouest
Les films lauréats sont diffusés sur toutes les chaines nationales des pays participants, notamment sur la RTI
La diffusion des films lauréats sur Canal+sat et A+ leur ouvre une visibilité sur toute l’Afrique francophone
L’industrie de l’image est l’icone par excellence d’une intégration régionale réussie
Les jeunes lauréats et ou participants de Clap Ivoire deviennent les lauréats du FESPACO et de bien d’autres festivals dédiés au cinéma et à l’audio-visuel
Une tribune Clap Ivoire est créée dans le FESPACO 2017 et permet aux jeunes lauréats d’être repérés par les professionnels du secteur et les directeurs de festival
Clap Ivoire est un Festival régional incontournable
Budget de l’Etat et le budget de fonctionnement de l’ONAC-CI
Fonds de soutien au cinéma (FONSIC)
Appui financier de l’UEMOA qui prend en charge les billets d’avion des participants et remet des prix numéraires et des trophées aux lauréats
Outils de suivi et d’évaluation, la "table ronde" regroupant les responsables du cinéma des pays participants fait annuellement le point sur la mise en œuvre effective des recommandations et prend de nouvelles décisions adaptées aux résultats attendus
Conclusion
Incontestablement l’« IMAGE » devient le vecteur le plus puissant pour raconter nos histoires, pour exprimer notre vision du monde et consolider nos identités culturelles, condition essentielle de notre dignité humaine, de la démocratie et du développement durable. Le « film » représente, plus que tout autre, le bien culturel qui cristallise tous les enjeux économiques liés à la mondialisation.
Expression artistique fédératrice d’innombrables talents, source privilégiée d’accès à l’information, au savoir, à la culture et au divertissement, le « film » africain est investi d’un pouvoir d’influence et d’éducation. En effet, qu’il soit cinématographique, télévisuel ou vidéographique, il représente l’un des enjeux majeurs de la protection et de la promotion de notre diversité culturelle.
C’est en mutualisant les efforts de chacun, que nous pourrons faire du cinéma ouest africain un vrai facteur de croissance économique.
A l’ère du numérique, la chaine de valeur et le modèle économique du secteur de l’image sont en train de changer. Selon les spécialistes, la consommation de vidéos sur le continent connaît la plus forte progression au monde. Cela va encore croître, car les plus grands consommateurs d’audiovisuel, avec les tablettes et les Smartphones, sont les jeunes. Ils représentent en moyenne, plus de 65% de la population africaine en dessous de 35 ans. Les jeunes réalisateurs ont donc un avenir prometteur à condition qu’ils s’approprient ce nouveau monde virtuel et ses nouveaux modes de consommation.
Approprions-nous cette ère numérique qui est la nôtre, avec une volonté commune d’être partie prenante et acteur du changement