Diagnostic et élaboration d’un plan stratégique quinquennal de développement intégré du cinéma et de l’audiovisuel au Sénégal 2016-2020

Sénégal
Quand
2016
Qui
Direction de la cinématographie (Ministère en charge de la culture)
Objectifs clefs de la mesure:

Cette mesure vise à :

  • faire un diagnostic exhaustif du secteur cinématographique et audiovisuel sénégalais
  • élaborer un plan stratégique quinquennal (2016-2020) de développement intégré du cinéma et de l’audiovisuel, à la suite d’une étude approfondie du secteur.
  • étudier sur la production et la consommation d’images
  • contribuer à la croissance économique et à la diversité culturelle
  • permettre une meilleure action publique en termes de réglementation ou de développement de la production d’images significatives
  • dégager des préconisations pour une action publique en termes de mesures à mettre en œuvre afin de mieux structurer le paysage audiovisuel et cinématographique.
Périmètre de la mesure:
National
Nature de la mesure:
institutional
Principale caractéristique de la mesure:

Cette étude a été menée du mois d’avril au mois de juin 2015 et portait sur une revue documentaire et un ensemble de rapports et d’études produits par les acteurs du secteur. Il s’agit d’une étude diagnostic qui aide à une meilleure compréhension du secteur du cinéma et de l’audiovisuel et à l’élaboration d’un plan stratégique dudit secteur. L’étude s’est déroulée dans l’ensemble des quatorze anciennes régions organisées en six pôles pour assurer un maillage national. Il s’agit des pôles de Ziguinchor (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), de Tambacounda (Kédougou et Tambacounda), de Kaolack (Fatick, Kaolack et Kaffrine), de Thiès (Diourbel et Thiès), de Saint-Louis (Saint-Louis, Matam et  Louga) et de Dakar pour couvrir les 14 capitales des anciennes régions administratives du Sénégal. Elle a été menée avec les professionnels du secteur qui, tout en s’appuyant sur des données sur l’image, aussi mis un accent particulier sur leurs projets d’actions prioritaires. 

Résultats attendus de la mise en œuvre de la mesure:

Elaboration d’un plan d’actions pour le développement intégré du cinéma et de l’audiovisuel 2016-2020, à la suite d’une étude approfondie du secteur. Cette étude analyse les politiques de l’image dans le contexte des politiques de l’UEMOA. Aboutir à une action forte sur un horizon de 3 à 5 ans. Proposer des actions publiques prioritaires et des actions d’accompagnement pour la production et la diffusion cinématographique et télévisuelle.

Elaborer des recommandations pour :

  • constituer un cercle vertueux dans le but de redonner au pays une capacité durable de produire des images cinématographiques, télévisuelles et vidéographiques.
  • faire de la diffusion des produits cinématographique et audiovisuel un facteur de meilleure connaissance mutuelle des peuples et d’intégration régionale.
  • dégager des dispositions relatives à la programmation et à la production des éditeurs nationaux, publics et privés, à la gestion des éditeurs nationaux, à la promotion des films sénégalais et africains par les diffuseurs nationaux.
  • mettre en place des mécanismes financiers destinés à soutenir la création, la diffusion des œuvres et programmes.
  • faciliter l’accès au crédit bancaire
  • adopter des mesures fiscales et douanières favorables au développement du marché
  • l’appui à la formation professionnelle
Ressources financières allouées à la mise en œuvre de la mesure:

Dix millions de FCFA (10 000 000)

Principales conclusions de la mise en oeuvre de la mesure:

Le diagnostic du secteur de la cinématographie a abouti aux conclusions suivantes :

  • Constat d’une disparition progressive des salles de Cinéma.
  • Un encadrement public mal adapté à la double réalité, culturelle et économique du secteur
  • Un retrait de l’Etat
  • L’absence de cadre et de politique de régulation
  • L’effondrement du parc de salles de cinéma
  • La chute de fréquentation
  • La situation structurellement déficitaire de l’exploitation cinématographique. 
  • Les carences de la distribution
  • Une production quantitativement faible, entièrement dépendante des financements du nord
  • Les conséquences négatives de la rareté et de la discontinuité de la production cinématographique

 

Le diagnostic du secteur de l’audiovisuel a abouti aux conclusions suivantes :

  • Une diffusion télévisuelle en croissance sans retombée positive pour la production.
  • Une législation du paysage audiovisuel, pluraliste dans son principe, mais encore très étatisée.
  • Le principe du pluralisme télévisuel.
  • Le rôle de l’instance de régulation de l’audiovisuel.
  • Un secteur de la diffusion télévisuelle globalement en croissance.
  • La faiblesse de la production télévisuelle. 
  • Une première évaluation du niveau de la production.

 

Un secteur vidéo en proie au piratage :

  • La commercialisation des vidéocassettes par la location pour usage privé.
  • La vidéo-projection publique payante.
  • La piraterie.
  • Les tentatives de la vidéo-projection publique.
  • Le développement de la production vidéographique. 
Indicateurs utilisés pour déterminer l’impact:
L’étude est évaluée en décembre 2015. Elle entre dans sa première année de suivi. Mais la première matrice de mise en œuvre - ne faisant pas partie du financement de l’étude - relève de la Direction de la Cinématographie. Il s’agit donc d’une mesure qui doit commencer à être mise en œuvre à partir de 2016, par conséquent, l’impact ne peut être effectif maintenant. 
Objectif(s) de la Convention 2005 de l'UNESCO
Domaines culturels
Cinéma/Arts audiovisuels
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