Prise en compte de la culture dans les politiques de développement durable (international).

France
Quand
2016
Qui
Réseau de coopération culturelle et linguistique à l’étranger (60 attachés audiovisuels, instituts français et Alliances françaises)
agence culturelle : Institut français
opérateurs d’expertise : Expertise France
opérateur de mobilité internationale : Campus France
et opérateur de coopération médias : Agence française de coopération médias (CFI) (10M€/an)
Objectifs clefs de la mesure:

A l'échelle internationale : la France reconnaît l’importance de la culture comme facteur de développement durable et intègre la culture comme un élément fondamental de sa politique de solidarité, de coopération et d’aide au développement, à travers son réseau de coopération culturelle et linguistique à l’étranger (attachés, instituts français et Alliances françaises) et grâce à ses opérateurs : agence culturelle (Institut français) ; opérateurs d’expertise (Expertise France), opérateur de mobilité internationale (Campus France) et opérateur de coopération médias (CFI : agence française de coopération médias). En ce qui concerne le patrimoine urbain, le partenariat français pour les villes et les territoires (plateforme des acteurs français de l’urbain à l’international) a élaboré des « Orientations de l’aide française en faveur de la revitalisation des quartiers historiques pour des villes durables : culture et patrimoine, socle d’une urbanité durable ».

Périmètre de la mesure:
Local, Regional, National, International
Nature de la mesure:
financial, institutional
Principale caractéristique de la mesure:

A l'échelle internationale : la prise en compte de la culture pour financer l’appui apporté aux pays de la zone de solidarité prioritaire (FSP) irrigue l’ensemble des actions du réseau de coopération culturelle et linguistique français et ses opérateurs du MAEDI ainsi que des actions de coopérations décentralisées des collectivités territoriales. Cela concerne les domaines de l’audiovisuel, du patrimoine, le renforcement des capacités professionnelles des filières artistiques, le soutien à la société civile et au débat d’idées

Des actions mettant à disposition l’ingénierie culturelle française sont menées par les opérateurs français dans les différents secteurs des industries culturelles dans certains pays d’Afrique et de la Méditerranée,

L’action audiovisuelle extérieure est une composante majeure de la politique française d’aide au développement.

Dans le domaine du numérique, dès 2011, l’agence française de coopération médias à adapté sa stratégie d’accompagnement au développement des médias du Sud,

 

Des engagements supplémentaires pour accélérer le processus de transition numérique de la politique de développement ont été pris dans le cadre d’un plan d’action « développement et numérique ». Il vise à coordonner les actions des acteurs publics et privés du développement et l  du numérique autour de 3 enjeux pour le développement durable:

  • Accompagner l’accès à un internet abordable, sûr, ouvert et multiculturel ;
  • Renforcer les écosystèmes numériques et leur potentiel de création d’activité ;
  • Intégrer l'effet démultiplicateur du numérique aux projets et politiques de développement.

L’Institut français déploiera l’initiative « Lab Emergence » en Afrique de l’Ouest et soutiendra le déploiement de l’Africa Code Week.

Résultats attendus de la mise en œuvre de la mesure:

La France entend promouvoir la diversité culturelle et la liberté d’expression et de création.

Le développement des médias se traduit par un renforcement des capacités des institutions, ou des individus, liées à la liberté d'expression, au pluralisme et à la diversité des médias, ainsi que la transparence de la propriété des médias.

L’aide au secteur des médias dans les pays du Sud s’inscrit dans le soutien à l’État de droit, pilier des Droits de l’Homme, lié à l’objectif 16 des Objectifs du Développement Durable, car les médias jouent un rôle dans la construction de sociétés libres et ouvertes.

Ressources financières allouées à la mise en œuvre de la mesure:

L’objectif du FIDC est de promouvoir le développement durable et la réduction de la pauvreté dans les pays en développement qui sont Parties à la Convention 2005. Cela est possible grâce au soutien à des projets qui visent à favoriser l'émergence d'un secteur culturel dynamique, essentiellement à travers des activités facilitant la mise en place et/ou l’élaboration de politiques et de stratégies qui visent à protéger et à promouvoir la diversité des expressions culturelles ainsi que le renforcement des infrastructures institutionnelles en soutenant des industries culturelles viables. Le FIDC est utilisé notamment afin de promouvoir la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud, tout en contribuant à atteindre des résultats concrets et durables ainsi que des effets structurants, le cas échéant dans le domaine culturel.

Actuellement, le Fonds a soutenu  84 projets dans 49 pays en développement Parties à la Convention, avec un financement total de 5.8 millions de dollars (environ 5 millions d’euros). Depuis sa création, la France a versé 1 150 000 € au FIDC ce qui la positionne au premier rang des contributeurs. Le Ministère de la Culture et de la Communication contribue de manière régulière au fonds (50 000 € par an) ; les contributions du MAEDI sont à la baisse (72 000 € à prévoir pour 2016). Pour mémoire, les contributions volontaires attendues devraient s’élever à 1% de la cotisation globale des pays à l’UNESCO mais elles sont très en deçà des attentes en termes financiers. Aussi est-il important de convaincre tous les Etats parties de contribuer au Fonds et de maintenir leurs engagements malgré le contexte budgétaire restreint.

Objectif(s) de la Convention 2005 de l'UNESCO
Domaines culturels
Multi-domaines
bestbonus.biz eokul365.com