Ratification de la Charte de la renaissance culturelle africaine par le Burkina Faso le 10 mai 2016
La charte de la Renaissance africaine vise les objectifs suivants :
- Affirmer la dignité de l’homme africain et de la femme africaine ainsi que le fondement populaire de leur culture ;
- Promouvoir la liberté d’expression et la démocratie culturelle, indissociable de la démocratie sociale et politique ;
- Promouvoir un environnement propice permettant aux peuples africains de maintenir et de renforcer le sens et la volonté de progrès et de développement ;
- Préserver et promouvoir le patrimoine culturel africain à travers la conservation, la restitution et la réhabilitation ;
- Combattre et éliminer toutes les formes d’aliénation, d’exclusion et d’oppression culturelle partout en Afrique ;
- Encourager la coopération culturelle entre les Etats membres en vue du renforcement de l’unité africaine à travers l’usage des langues africaines et la promotion du dialogue entre les cultures ;
- Intégrer les objectifs culturels aux stratégies de développement ;
- Encourager la coopération culturelle internationale pour une meilleure compréhension entre les peuples, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Afrique ;
- Promouvoir dans chaque pays, la vulgarisation de la science et de la technologue, y compris les systèmes traditionnels de savoir, condition d’une meilleure compréhension et préservation du patrimoine culturel et naturel ;
- Renforcer le rôle du patrimoine culturel et naturel dans la promotion de la paix et de la bonne gouvernance ;
- Développer toutes les valeurs dynamiques du patrimoine culturel africains qui favorisent les droits de l’homme, la cohésion sociale et le développement humain ;
- Doter les peuples africains de ressources leur permettant de faire face à la mondialisation.
C’est un texte juridique qui a un caractère contraignant et qui traite spécifiquement des questions de développement culturel et artistique qui se posent à l’Afrique. Portée par l’Union africaine elle s’impose aux Etats qui l’ont ratifiée. La charte est structurée en titres ainsi qu’il suit :
Titre 1 objectifs et principes ;
Titre 2 : diversité culturelle, identité et renaissance africaines ;
Titre 3 : développement culturel ;
Titre 4 : l’utilisation des langues africaines ;
Titre 5 : l’utilisation des médias ;
Titre 6 : rôle des Etats dans le développement de la culture ;
Titre 7 : coopération culturelle intra et inter africaine ;
Titre 8 : Afrique et diaspora africaine ;
Titre 9 : dispositions finales.
- la dignité de l’homme africain et de la femme africaine ainsi que le fondement populaire de leur culture sont affirmés ;
- la liberté d’expression et la démocratie culturelle, indissociable de la démocratie sociale et politique sont promues ;
- un environnement propice permettant aux peuples africains de maintenir et de renforcer le sens et la volonté de progrès et de développement est promu
- le patrimoine culturel africain est préservé et promu à travers la conservation, la restitution et la réhabilitation ;
- toutes les formes d’aliénation, d’exclusion et d’oppression culturelle sont éliminées partout de Afrique ;
- la coopération culturelle entre les Etats membres en vue du renforcement de l’unité africaine à travers l’usage des langues africaines et la promotion du dialogue entre les cultures est encouragée ;
- objectifs culturels sont intégrés aux stratégies de développement ;
- la coopération culturelle internationale pour une meilleure compréhension entre les peuples est encouragée;
- la vulgarisation de la science et de la technologue, y compris les systèmes traditionnels de savoir, condition d’une meilleure compréhension et préservation du patrimoine culturel et nature est promue dans chaque pays,;
- le rôle du patrimoine culturel et naturel dans la promotion de la paix et de la bonne gouvernance est renforcé;
- toutes les valeurs dynamiques du patrimoine culturel africains qui favorisent les droits de l’homme, la cohésion sociale et le développement humain sont développées ;
- les peuples africains sont dotés de ressources leur permettant de faire face à la mondialisation.
La mesure est mise en œuvre à travers le budget du Ministère de la culture à travers la réalisation des actions relatives au patrimoine, aux arts, à l’industrie culturelle, etc. Le montant total du budget alloué au département (tourisme compris) s’élève à celui 7,120 milliards en 2016 soit 10.854.000€.