Les industries culturelles du Burkina Faso représentent 2,02 % de son produit intérieur brut et, en 2009, 1,78 % des emplois étaient liés aux arts et à la culture. Mais, et c’est encore plus important, le monde culturel incroyablement dynamique du Burkina « contribue au développement durable en aidant à prévenir les conflits, mais aussi en favorisant l’intégration sociale et l’édification de la nation », a commenté M. Désiré Ouédraogo, Conseiller culturel au Ministère de la culture et du tourisme.
#1. BURKINA FASO
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Au Burkina Faso, il y a de nombreuses raisons de célébrer la culture. Il y en a même des milliards.

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Au Burkina Faso, il y a de nombreuses raisons de célébrer la culture. Il y en a même des milliards.
Ces constatations figuraient au cœur des conclusions de l’enquête la plus importante menée à ce jour au sujet du secteur culturel et artistique burkinabé, sous l’égide du Ministère de la culture et du tourisme, avec l’appui du Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) de l’UNESCO. Il s’agissait de déterminer dans quelle mesure les industries culturelles burkinabés contribuaient à la croissance socioéconomique du pays et de formuler des recommandations spécifiques aux fins de leur développement.
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Au Burkina Faso, il y a de nombreuses raisons de célébrer la culture. Il y en a même des milliards.
À titre d’exemple, après avoir examiné de plus près la proportion de femmes et d’hommes engagés sur un plan professionnel dans des activités culturelles, les chercheurs ont conclu que les hommes occupaient plus de 57 % des emplois dans le secteur. Avec près de 43 % des emplois, les femmes travaillent principalement dans l’artisanat, la céramique et le textile – les branches qui offrent les revenus les plus faibles.
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L’étude a également appelé l’attention sur la faiblesse des industries locales. Elle a révélé que la production artistique reposait en grande partie sur l’importation de biens technologiques et d’autres marchandises en apparence moins pertinentes, comme les produits de beauté. En outre, l’étude a permis d’établir que, en 2011, les produits culturels constituaient 8,2 % des importations officielles. Bien que légèrement en augmentation, les exportations de biens culturels demeurent très modestes et sont loin de compenser les importations.
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Les recommandations formulées par les responsables de l’étude sont très diverses. Entre autres, elles font apparaître qu’il est nécessaire d’adopter des mesures d’incitation pour stimuler la consommation et la distribution, mais aussi de lutter contre les activités de piratage, très répandues. Elles appellent aussi à l’intensification de la coopération aux plans régional et international afin d’élargir les marchés potentiels pour l’exportation des biens culturels. L’accent y est mis sur la nécessité pour les gouvernements de faire appliquer la loi sur le statut de l’artiste et de forger des partenariats plus solides entre la société civile et le secteur privé.