Les petites et moyennes entreprises ont été, par leur ingéniosité et leur créativité, le moteur de la croissance économique serbe ces dix dernières années. Cependant, les industries culturelles du pays ne sont pas parvenues à décoller du fait de l’accès limité aux financements et aux compétences requis pour démarrer une activité dans le secteur de la création.
#10. SERBIA
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Le visage du nouveau secteur de la création serbe.

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Le visage du nouveau secteur de la création serbe.
Grâce à un financement du FIDC, l’association serbe à but non lucratif Academica a lancé un programme de formation pratique destiné à renforcer le secteur à Mokra Gora, Drvengrad, Kragujevac et Belgrade. L’accent a été placé sur les entrepreneurs créatifs de zones rurales et pauvres où les possibilités d’emploi sont rares.
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Au total, 164 participants de 33 municipalités ou communautés ont suivi avec succès 12 cours de formation. Vaste et innovant, le programme mélangeait des modules théoriques et pratiques qui couvraient des sujets tels que l’esprit d’entreprise, l’industrie musicale et les logiciels interactifs et avaient été soigneusement conçus pour aider les stagiaires à créer des entreprises dynamiques et à intervenir plus activement sur les marchés culturels nationaux et régionaux.
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La formation, cependant, n’a pas été le seul soutien apporté par Academica. Six des organisations et des petites entreprises les plus prometteuses qui suivaient le cours ont été sélectionnées pour recevoir, du fonds pilote de l’ONG, un financement d’amorçage destiné à appuyer les industries culturelles régionales. Ces subventions doivent aider à lancer certains des modèles d’activité les plus créatifs et les plus viables.
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L’équipe d’Academica continue d’encadrer les entrepreneurs subventionnés et reste, grâce à leurs réseaux sociaux, en contact régulier avec les autres stagiaires. Le succès des cours a suscité l’intérêt de l’Université de Greenwich, basée à Londres, qui envisage d’accréditer le programme. Cela, ajouté au projet qu’a l’ONG de dispenser les modules dans le cadre de camps d’été, de webinaires et de stages, a insufflé une nouvelle énergie dans les secteurs créatifs serbes. « Nous avons examiné les réalisations et les potentialités de ce programme et conclu qu’il pouvait continuer à se développer, voire se faire accréditer comme formation professionnelle », a déclaré M. Djeric.