La vie culturelle et la scène artistique très dynamiques du Zimbabwe peuvent-elles contribuer à la bonne santé de son économie et aider le pays à échapper à la pauvreté ? C’est la question fondamentale à laquelle tentait de répondre une enquête sans précédent, récemment menée dans ce pays d’Afrique. Le Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) de l’UNESCO a octroyé les fonds nécessaires à sa réalisation. Globalement, l’enquête a révélé que, de fait, « les industries culturelles contribuaient à l’emploi, aux exportations et aux importations », a déclaré Mme Chipo Muvezwa, du Fonds pour la culture du Zimbabwe, qui en avait la responsabilité.
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L’étude a aussi révélé que, en 2009, les exportations de produits culturels avaient atteint 16,4 millions de dollars, contre 8,9 millions de dollars pour les importations, d’où une balance commerciale positive (plus de 7,5 millions de dollars). Parmi les institutions qui vendent des produits à l’extérieur du Zimbabwe, 64 % trouvent des débouchés dans la région de la Communauté de développement de l’Afrique australe, et 36 % en Europe, aux États Unis et au Canada.
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Une autre statistique révélatrice a montré que la majorité des artistes interrogés étaient employés à plein temps. C’est particulièrement vrai dans les deux secteurs les plus porteurs, 65 % des personnes interrogées travaillant pour celui des arts du spectacle et 67 % dans celui des arts visuels et de l’artisanat. En outre, l’étude a permis d’établir que seules un peu plus de 22 000 personnes, sur un total de 5,4 millions d’actifs employés au Zimbabwe, travaillaient dans les industries culturelles – ce qui représente au moins 0,4 % des emplois recensés à l’échelle nationale.
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L’enquête visait à informer les décideurs et autres intervenants de premier plan d’un certain nombre de faits, et à encourager ainsi les investissements dans les industries culturelles du Zimbabwe. « Nous exploitons les données issues de ces recherches pour plaider et nous appliquer à convaincre », explique Mme Muvezwa, satisfaite des répercussions de ces travaux dans le pays. « Certains universitaires et chercheurs citent fréquemment le rapport lorsqu’ils présentent des statistiques relatives à la situation des industries culturelles au Zimbabwe. C’est un indicateur de la crédibilité et de l’utilité de l’enquête. »
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Les chercheurs ont interrogé quelque 734 artistes et plus de 100 institutions culturelles, œuvrant dans les secteurs les plus florissants, comme ceux des arts du spectacle, des arts visuels et de l’artisanat, de la littérature et de l’édition, du film, des médias audiovisuels et interactifs, ainsi que des services liés à l’esthétique et à la création.
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D’autres thèmes, comme l’éducation, le financement et l’accès à la technologie, ont également retenu l’attention de l’Agence nationale de statistique du Zimbabwe, qui a mené les activités de terrain dans le cadre de l’enquête, dans la capitale, Harare, et aux alentours.
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Les résultats de l’enquête ont également fait apparaître les obstacles qui compromettent un développement plus vigoureux du secteur. Par exemple, les trois quarts environ (76,9 %) des artistes interrogés ont indiqué que l’absence de ressources financières constituait un obstacle majeur dans leur métier. Le manque d’équipements et de matériel a été mentionné par 50 % des artistes, cependant que 48 % ont regretté l’absence de débouchés adéquats.
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Établi en 2006, le Fonds pour la culture du Zimbabwe s’emploie à stimuler le secteur culturel national en apportant un appui financier et technique aux artistes et aux organisations au plan local. En réponse à certaines des recommandations formulées dans l’étude, le Fonds pour la culture est déjà prêt à réaliser une nouvelle enquête, qui visera à déterminer la situation des femmes dans le secteur de la culture.