La production cinématographique constitue la principale source d’exportation culturelle de la Bosnie-Herzégovine, elle est créatrice d’emplois et s’accompagne d’avantages sociaux. Lors des festivals de Cannes et de Berlin de 2013, les dirigeants de l’industrie cinématographique ont couvert de louanges deux des productions récentes du pays. En outre, le Festival international du film de Sarajevo, très renommé, a donné un coup de projecteur sur de nombreux talents locaux et sur la grande diversité des possibilités commerciales offertes par le secteur, qui n’apparaissent pas toujours à l’écran.
#4. BOSNIA HERZEGOVINA
#4. BOSNIA HERZEGOVINA
Tous ensemble, pour que l’industrie cinématographique de Bosnie-Herzégovine trouve sa place sur la carte du monde.

#4. BOSNIA HERZEGOVINA
Tous ensemble, pour que l’industrie cinématographique de Bosnie-Herzégovine trouve sa place sur la carte du monde.
Néanmoins, les cinéastes bosniens s’accordent sur un point : davantage d’investissements et une politique plus audacieuse sont nécessaires pour maintenir l’industrie à flot.
#4. BOSNIA HERZEGOVINA
Tous ensemble, pour que l’industrie cinématographique de Bosnie-Herzégovine trouve sa place sur la carte du monde.
L’étude unique en son genre qui a été financée par le FIDC de l’UNESCO a permis de recenser les principales lacunes du cadre juridique et économique en vigueur dans le pays. Elle a montré qu’entre 2008 et 2012, le soutien des pouvoirs publics à l’industrie cinématographique avait chuté de 65 % et que l’année 2012 avait été la deuxième année consécutive, depuis 2002, sans augmentation de la production. De façon plus significative, l’analyse a démontré que chaque euro investi par l’État dans la création cinématographique se traduisait par 8 euros de chiffre d’affaires pour l’industrie.
#4. BOSNIA HERZEGOVINA
Tous ensemble, pour que l’industrie cinématographique de Bosnie-Herzégovine trouve sa place sur la carte du monde.
Les conclusions de l’étude ont été réunies pour donner naissance à un plan d’action destiné aux décideurs nationaux. Les zones d’intervention prioritaires au niveau national y sont définies plus en détail, notamment la nécessité d’améliorer la compétitivité, d’instaurer des mesures d’incitation fiscale et de promouvoir des productions étrangères susceptibles de bénéficier des sites de tournage particulièrement attractifs et de la main-d’œuvre expérimentée du pays, deux maillons forts de la chaîne de valorisation associée à la création cinématographique.
#4. BOSNIA HERZEGOVINA
Tous ensemble, pour que l’industrie cinématographique de Bosnie-Herzégovine trouve sa place sur la carte du monde.
La création d’un Fonds national commun a également été envisagée. Son objectif serait de promouvoir l’augmentation du nombre des films projetés en salles et des coproductions dans tout le pays. L’association nationale des cinéastes a également vu le jour.