Inclusion sociale
« Ne pas faire de laissés-pour-compte » est le mot d’ordre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Notre monde est marqué par de rapides transformations sociales stimulées par l’impact accru des crises économiques et sociales et d’autres défis qui entraînent une recrudescence des inégalités entre les pays et en leur sein. L’impact du changement climatique affecte fortement les populations vulnérables, creusant encore davantage les inégalités. Le Programme 2030 projette des sociétés pacifiques, justes et inclusives où tout un chacun dispose des mêmes opportunités pour réaliser son plein potentiel dans la dignité et l’égalité. Il existe un lien et une interdépendance entre la lutte contre les inégalités et les ambitions vouées à éradiquer la pauvreté, préserver la planète et atteindre une croissance économique durable. On considère qu’empêcher l’émergence de sociétés inclusives représente un facteur de violence et d’insécurité et entrave considérablement le développement durable. Les Objectifs de développement durable (ODD) 10 et 16 abordent directement la question de l’inclusion sociale : le premier a pour ambition de réduire les inégalités entre les pays et en leur sein en mettant l’accent sur l’inclusion, l’égalité des opportunités et le renforcement de la représentation ; le second reconnaît le fait que l’inclusion est une condition essentielle en faveur d’une paix durable, et cible, entre autres, la protection des droits fondamentaux. Compte tenu de sa nature multidimensionnelle, l’inclusion est également un principe central mis au cœur d’autres objectifs. Cela concerne notamment les objectifs axés sur l’éducation (ODD 4) et le développement urbain (ODD 11) qui s’inscrivent dans le principe d’inclusion, tout comme les objectifs concernant la croissance économique (ODD 8) et l’industrialisation (Objectif 9). L’Objectif 5 se concentre quant à lui sur l’aspect multidimensionnel de l’inclusion sociale car il concerne l’égalité des genres.
En 2019, le Secrétaire général des Nations Unies, dans le cadre d’une réflexion qu’il intitulait « L’impératif de l’inclusion », rappelait que « les inégalités accentuent l’anxiété, érodent la confiance publique et déstabilisent la cohésion sociale, les droits de l’homme, la paix et la prospérité [...] Pour toutes ces raisons, le Programme 2030 place l’objectif de l’inclusion [...] au cœur de nos efforts. » Bien que l’ambition de l’inclusion ne soit que rarement contestée, la complexité de sa mise en œuvre pratique et la nature politique des questions qu’elle recouvre constituent un défi. Les Nations Unies ont souligné que l’inclusion sociale ne peut être atteinte qu’en transformant en profondeur les systèmes qui sont souvent fortement ancrés et basés sur une distribution inégale des richesses et des pouvoirs des décideurs. Des progrès ont été réalisés dans le cadre de l’impératif de l’inclusion : dans de nombreux pays, 40 % des individus les plus pauvres de la population ont bénéficié de taux de croissance des revenus supérieurs à la moyenne. Cependant, des inégalités économiques persistent et, dans de nombreux pays, 1 % des individus les plus riches de la population voit la part de leurs revenus augmenter. Les groupes vulnérables tels que les jeunes, les enfants, les femmes, les personnes handicapées, les minorités et les populations rurales, continuent à être victimes de l’exclusion. Les villes, qui accueillent aujourd’hui la majorité de la population mondiale, doivent de plus en plus souvent faire face à des inégalités spatiales, aussi bien dans les pays du Nord que du Sud. Définir des outils pour mesurer les différentes dimensions de l’inclusion, notamment non financières, et évaluer quelles politiques et approches permettent d’atteindre les meilleurs résultats en la matière reste un défi majeur. Il est ainsi essentiel de développer une base de données relatives au suivi de l’impact des politiques inclusives.
L'action de l'UNESCO
Construire des sociétés inclusives constitue un engagement de longue date de la communauté internationale. Il s’agit également d’une composante majeure de la quête pour un nouvel humanisme. Dans cette perspective, l’UNESCO met au cœur de ses programmes, et au travers de l’ensemble de ses domaines de compétence, la promotion du bien-être de la population mondiale et la participation de ses segments les plus marginalisés. Pour l’UNESCO, une société inclusive est une société pour tous au sein de laquelle chaque individu a son rôle à jouer. Une telle société s’appuie sur les valeurs fondamentales de l’équité, de l’égalité, de la justice sociale et des droits et libertés de l’homme ainsi que sur les principes de la tolérance et de l’acceptation de la diversité. Une société inclusive doit être équipée de mécanismes adéquats qui permettent à tous ses citoyens de participer aux processus de prise de décisions qui affectent leurs vies afin qu’ils aient voix au chapitre pour façonner leur avenir commun.
Certains experts relèvent une approche inadéquate de l’inclusion sociale dans l’ensemble de ses dimensions – sociale, économique, politique et culturelle – à l’échelle des politiques publiques. Raison pour laquelle l’UNESCO œuvre activement à fournir un appui à ses États membres dans l’élaboration de politiques et de cadres inclusifs en vue de surmonter ce défi. Aux avant-postes de cette mission transversale, le Programme de gestion des transformations sociales (MOST) de l’UNESCO et son Laboratoire de politique inclusive fournissent des conseils de pointe et personnalisés. L’élaboration de politiques inclusives présente diverses difficultés. Tout d’abord, l’inclusion est à la fois le processus par lequel la politique est élaborée puis diffusée, mais également son résultat. Les politiques doivent intégrer ces deux composantes de façon équilibrée. Dans un deuxième temps, la politique n’est pas une intervention sectorielle. Bien que des mesures sectorielles puissent être mises au point, aucune politique indépendante ne peut permettre d’atteindre un objectif d’inclusion. Enfin, les dynamiques d’exclusion impliquent souvent un degré important d’innovation politique ainsi qu’un certain nombre d’essais, de tests et d’ajustements. Le Cadre analytique pour l’élaboration de politiques inclusives de l’UNESCO aborde notamment ces questions et le Laboratoire de politique inclusive propose un ensemble d’instruments politiques dans différents champs des politiques publiques, et notamment celui de la culture. Ce cadre compile une série de rapports et de données sur l’inclusion et fournit des conseils qui s’appuient sur des indicateurs politiques permettant d’évaluer les politiques actuelles ou à venir. Celui-ci donne par ailleurs la possibilité aux utilisateurs de poser des questions concernant les politiques inclusives à des experts, ou encore de créer ou rejoindre des communautés virtuelles sur Internet qui expérimentent des approches inclusives
L’accès et la participation à la vie culturelle ont toujours constitué des leviers en faveur de l’amélioration du bien-être et de la création d’un sens d’appartenance et d’identité partagée. Le Secteur de la culture de l’UNESCO œuvre à maximiser et véhiculer ce pouvoir d’inclusion, d’une part en mettant l’accent sur les processus de politiques inclusives au service de la culture et, d’autre part, en évaluant les façons dont les activités culturelles permettent d’assurer une meilleure inclusion des groupes marginalisés. Lorsque les décideurs politiques encouragent une sensibilisation à la diversité culturelle, cela favorise l’élaboration de politiques non discriminatoires. Dans cette perspective, la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005) attribue un rôle particulier à la société civile, un facteur clé pour une inclusion d’une multiplicité de voix. La Convention de 2005 a par ailleurs choisi de placer l’élaboration participative des politiques culturelles au cœur de son programme de conseils, contribuant ainsi à la Cible 16.7 des ODD. La Convention de 2005 encourage et soutient les États parties à organiser des consultations de la société civile afin d’élaborer et de réaliser une révision de leurs politiques. Le renforcement des capacités portant sur la préparation participative des Rapports périodiques quadriennaux de la Convention a représenté pour de nombreux pays l’occasion de mettre en place, ou de renouveler, les consultations et le dialogue avec les organisations de la société civile. La Plateforme de suivi des politiques de la Convention de 2005, ainsi que la base de données de projets financés par le Fond international pour la diversité culturelle (FIDC), fournissent quelques exemples de l’inclusion de groupes vulnérables à travers les arts et la culture, soulignant plus largement le caractère inclusif des activités culturelles. Les musées sont également des espaces clés pour la promotion de l’inclusion sociale. En 2015, l’UNESCO a adopté la Recommandation concernant la protection et la promotion des musées et des collections, de leur diversité et leur rôle dans la société, qui propose aux professionnels des musées et aux décideurs politiques des directives permettant de libérer le plein potentiel culturel, social, économique et éducatif des musées.La question de l’inclusion au sein des villes constitue un défi.
En 2017, le Musée des beaux-arts du Canada a ouvert ses galeries canadienne et indigène, montrant toute l'étendue de la culture humaine dans le pays © Musée des beaux-arts du Canada
La Plateforme des villes de l’UNESCO, et notamment le Réseau des villes créatives de l’UNESCO et son Laboratoire Culture 2030, ainsi que la Coalition internationale des villes inclusives et durables (du Secteur des sciences sociales et humaines) ont mis en place des plateformes facilitant l’innovation sociale à destination des villes qui font face à certains des problèmes les plus complexes en matière d’exclusion, comme dans le cas des communautés de migrants et des habitants des bidonvilles. Créé en 2008, le Forum de la ville créative de Bandung est un exemple de dispositif d’innovation sociale mis au point par la ville indonésienne. Le projet a pour ambition de stimuler le développement de réponses créatives aux défis économiques et sociaux urbains tout en valorisant la diversité culturelle de la ville. Le secteur de la culture est progressivement considéré comme le terrain privilégié pour favoriser une participation communautaire et un renouveau des liens entre les gouvernements locaux et les citoyens. Ce constat est particulièrement vrai dans les zones du monde où les réalités sociales et culturelles n’ont pas été prises en compte dans le cadre du développement urbain.
L’expression artistique, si elle fournit des moyens uniques aux personnes de s’exprimer, celle-ci encourage également la participation à la vie culturelle, facilite l’accès à la culture et favorise l’inclusion sociale. Les composantes de bien-être social et culturel de l’éducation artistique sont largement reconnues et notamment ses dimensions thérapeutique et réparatrice des suites d’un conflit ou d’une catastrophe. L’intégration de l’éducation artistique à l’éducation informelle fournit également un environnement d’apprentissage diversifié – en particulier pour les enfants et les jeunes déscolarisés – en favorisant le dialogue et l’échange et en fournissant un appui aux efforts de stabilité et de reconstruction au sein les communautés victimes d’un conflit. L’éducation artistique est un moyen efficace de libérer et d’exprimer ses émotions, de lier des amitiés et d’unir les communautés autour d’une vision commune de la paix. En cas de conflit ou de crise, les enfants et les jeunes, déjà vulnérables ou marginalisés, le deviennent encore davantage. Ils migrent souvent vers les villes à la recherche de protection, d’aide et de nouvelles opportunités. Au regard de la multitude de défis auxquels sont confrontés ces enfants et jeunes, les activités artistiques permettent à la fois de les défaire du stress généré par la situation et peuvent même être des outils leur permettant de survivre. Les expressions artistiques sont également fondamentales pour favoriser l’inclusion sociale et la stabilité, pour assurer la paix et éviter les tensions et les conflits.
Dans le domaine du patrimoine, la valeur symbolique d’une inscription aux Listes du Patrimoine mondial et du Patrimoine culturel immatériel contribue à l’inclusion sociale et à la cohésion. Cela est particulièrement vrai dans le cas des sites et des pratiques qui appartiennent historiquement à des groupes marginalisés dont on fait ainsi écho de leurs voix aux échelles nationale et internationale. En outre, la participation des communautés locales dans la conservation et dans la gestion des biens du patrimoine mondial, et des sites du patrimoine en général, est depuis un objectif stratégique de longue date du Comité du patrimoine mondial qui a été réitéré et formalisé au travers de la déclaration de la Vision de Kyoto de 2012. Lorsque le tourisme culturel connaît une gestion inadéquate, cela peut engendrer des dynamiques d’exclusion mais également un processus de gentrification des sites culturels au détriment des résidents. L’UNESCO s’engage activement, aux côtés des décideurs politiques, à encourager le développement des infrastructures, la mise en place de prix avantageux au profit des résidents ainsi que l’augmentation du nombre d’opportunités inclusives d’emploi liées avec les biens du patrimoine mondial. Un projet pilote au Pakistan et au Bangladesh a été mis en place afin de tester et de présenter des approches novatrices dont l’ambition est de reconnecter les communautés locales à leurs sites du patrimoine, notamment par le biais du renforcement des compétences en artisanat spécialisé et d’opportunités d’emploi. La mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO de 2011 sur le paysage urbain historique contribue également à une plus grande inclusion. À titre d’exemple, le Programme inclusif de revitalisation urbaine 2012-2019 en Inde relevait d’importantes lacunes en matière de connaissances, de politique et de mise en œuvre dans le cadre de la revitalisation urbaine du pays. Ce projet a été mis en œuvre par la Banque mondiale avec le soutien consultatif de l’UNESCO et de l’Alliance des villes. Son principal résultat a été le premier Plan de développement urbain basé sur le patrimoine en Inde, qui s’accompagne d’une série de programmes et d’investissements au service d’un développement à l’échelle urbaine axé sur le patrimoine. Les études de cas sur les Villes créatives présentées dans la publication de l’UNESCO intitulée « Les voix des villes » introduit d’autres solutions novatrices qui tirent le plein potentiel de la créativité pour l’élaboration de modèles de croissance plus inclusifs, qui favorisent l’adaptation environnementale et la transition économique.
L’UNESCO a récemment publié une Politique sur l’engagement auprès des peuples autochtones qui fournit des directives clés pour des approches et politiques inclusives à l’intention des peuples autochtones dans l’ensemble des champs de compétence de l’UNESCO. Le Secteur de la culture a également entrepris une étude sur la façon dont les peuples autochtones sont intégrés dans les politiques culturelles des États membres. La diversité culturelle des peuples autochtones se manifeste sous de nombreuses formes, et notamment au travers des centaines de langues qu’ils parlent ainsi que leurs connaissances et pratiques qui sont essentielles pour atteindre les objectifs du Programme 2030. Les peuples autochtones marginalisés sur les plans économique, social et politique sont également souvent victimes de racisme, de discrimination et d’exclusion.
Enfin, il convient de souligner l’importance de la liberté artistique comme vecteur d’inclusion sociale. Elle permet aux individus de verbaliser les cas d’exclusion mais également de faire des suggestions sur la façon dont l’exclusion peut être combattue. La Cible 16.10 des ODD souligne l’importance de ces libertés fondamentales.
Boulevard Olimpico, Las Etnias. Artist: Kobra. 4 continents
Faits et chiffres clés
L’inclusion sociale est un processus complexe et peut être abordée à partir de différents angles. Les trois exemples ci-dessous présentent plusieurs approches de l’utilisation de la culture en faveur de l’inclusion sociale. Le cas de la Ville créative de Medellín met en lumière la façon dont l’impact de l’inclusion sociale est stimulée par des politiques intersectorielles ; l’exemple du Pérou illustre la façon dont des processus participatifs peuvent appuyer l’élaboration de politiques plus inclusives ; et le cas du Guatemala est un bon exemple de l’efficacité de cibler les groupes marginalisés par le biais d’activités culturelles pour leur donner voix au chapitre – un point de départ d’une meilleure inclusion.
La politique urbaine intersectorielle pour l’inclusion : le cas de Medellín, Colombie
La ville de Medellín a induit un changement profond par le biais de projets urbains innovants, de petite envergure mais aux effets majeurs, ayant pour cibles les inégalités sociales et économiques. Les autorités de la ville considéraient l’accès à la culture et à la sécurité comme une composante d’une stratégie sociale étendue destinée à améliorer la cohésion sociale, l’inclusion et la qualité de la vie. Les initiatives culturelles ont été pensées pour compléter des mesures dont l’ambition a été d’améliorer les transports publics, la sécurité routière et les infrastructures scolaires ; à offrir des aires de loisirs sûres, à optimiser les infrastructures et les services publics et à augmenter l’engagement des citoyens vis-à-vis de leur ville. Pour ce faire, cinq parcs-bibliothèques ont été installés dans des zones de la ville précédemment affectées par les violences urbaines et le trafic de drogue et connectées à leurs zones urbaines par les transports publics. Tout en améliorant l’accès à la culture dans des zones défavorisées, ces bibliothèques ont également permis un impact positif sur l’espace public grâce à un design de qualité et ont favorisé un sentiment d’appartenance chez les habitants des différentes zones.
La société civile péruvienne et la gouvernance culturelle
La société civile du Pérou œuvre à assurer que les politiques culturelles reflètent les besoins et les réalités des citoyens. Entre 2011 et 2014, la société civile a organisé des « Rencontres nationales de la culture » pour élaborer, échanger et promouvoir des idées relatives à la gouvernance de la culture. Après 2014, les Rencontres ont évolué pour former un programme décentralisé de réunions locales et thématiques destinées à proposer des modifications des politiques culturelles. En 2016, 77 organisations combinées ont tenu 25 rencontres dans 15 régions du Pérou, pour mener à un accord sur un « Agenda d’un plaidoyer commun » et à la formation de l’Alliance péruvienne des organisations culturelles pour permettre sa mise en œuvre.
Le FIDC contribue à l’inclusion des groupes marginalisés
Le FIDC contribue à l’inclusion des groupes marginalisés [https://en.unesco.org/creativity/ifcd/projects/increa-lab-opportunities-indigenous-cultural]
Le projet « Ouvrir des perspectives aux entrepreneurs culturels autochtones » financé par le FIDC et mis en œuvre par l’INCRA Lab a proposé des formations et un tutorat à plus de 100 jeunes issus de communautés autochtones au Guatemala dans des domaines de la création audiovisuelle et de l’usage professionnel des technologies numériques. Ce projet a également mis à disposition des bénéficiaires un capital d’amorçage et des opportunités de mise en réseau. Les apprentis ont déclaré avoir trouvé un emploi, en tant qu’éditeurs vidéo pour une chaîne de télévision, par exemple, et avoir créé leur propre entreprise à la suite de ce projet. Ce projet du FIDC a aussi bien permis de générer de l’emploi et des opportunités professionnelles et donné aux communautés marginalisées l’occasion de s’exprimer et de participer à la vie culturelle.
[https://en.unesco.org/creativity/ifcd/projects/increa-lab-opportunities-indigenous-cultural]
Policy Guidance
- Des données ventilées sont essentielles afin d’identifier les défis liés à l’inclusion et d’assurer le suivi des politiques de façon à être en mesure de les réviser. Les données relatives aux politiques culturelles collectées devraient être ventilées au moins par sexe et par âge. Selon le contexte, d’autres niveaux de ventilation peuvent être pertinents, comme l’origine ethnique, la localisation géographique ou le niveau d’éducation.
- La société civile doit être invitée à jouer un rôle primordial dans l’élaboration et le suivi des politiques afin d’atteindre des systèmes de gouvernance de la culture documentés, transparents et participatifs. La société civile est un moteur essentiel de participation et peut être un garant du respect des responsabilités et de transparence qui permettent, ensemble, d’augmenter les probabilités que les politiques et mesures culturelles reflètent et servent les intérêts des populations.
- Tester et développer des stratégies destinées à assurer que les sites du patrimoine, les musées et les salles de spectacles soient des lieux de rencontre sociale, d’engagement civil et de dialogue.
i Remarques introductives du Secrétaire général des Nations Unies lors du Forum politique de haut niveau pour le développement durable de 2019..
ii Conseil Économique et Social. 2019. Édition spéciale : point sur les Objectifs de développement durable. Rapport du Secrétaire général.
iii UNDESA.2009. Report for the Expert Group Meeting on Practical Strategies to Promote Social Integration: Lessons Learned from Existing Policies and Practices. http://www.un.org/esa/socdev/egms/docs/2009/Ghana/ghanareport.pdf
iv La Cible 16.7 vise à faire en sorte que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décisions.
v Site de la Plateforme de suivi des politiques de la Convention de 2005. Recherchez « Inclusion ». Dans l'onglet concernant les processus participatifs, sélectionnez « Partenariat avec la société civile » dans l’encadré « Domaine de suivi ».
vi Site des projets du FIDC Sélectionnez « Broader participation of individuals and social groups » dans l’encadré « Action Impact ».