Cet accord signé le 22 août 2022 s’inscrit dans le cadre l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale. Il est développé en partenariat avec le PNUD. A cet effet, l’UNESCO apportera son expertise technique dans la mise en œuvre des deux composantes suivantes : 1) l’initiative une personne, un arbre et 2) la création d’un centre d’éducation et de sensibilisation au Jardin botanique du Gabon ainsi que la conception et la mise en œuvre de programmes pédagogiques et de clubs d’éducation environnementale en partenariat avec le Ministère de de l’Education Nationale, Chargé de la Formation Civique. Le programme vise à créer un jardin botanique national à l'Arboretum Raponda Walker, à créer un minimum de cinq parcs urbains boisés à Libreville, à planter des arbres le long des boulevards de la ville, à mettre en œuvre une initiative d'éducation et de plantation d'arbres à l'échelle nationale dans le but de planter un total de deux millions de semis/arbres à l'échelle nationale, et à concevoir et mettre en œuvre un programme national d'éducation et de sensibilisation. Pour mettre en œuvre ce projet, l’UNESCO recevra de l’Initiative pour les Forêts d’Afrique Centrale (CAFI) un financement à hauteur de 4 231 850 USD et le PNUD recevra un montant de 12 624 682,42 USD pour la construction d’un jardin botanique. Verdir les villes gabonaises Afin de renforcer le potentiel de séquestration du carbone du Gabon, d'améliorer la santé et le bien-être des citadins et de célébrer le peuple gabonais et son patrimoine forestier, le gouvernement souhaite "verdir" ses villes par le reboisement et le développement d'espaces verts, en mettant l'accent sur les espèces et les écosystèmes indigènes. Outre l'accès des populations urbaines au patrimoine naturel forestier du Gabon, le mouvement de verdissement urbain vise à encourager l'engagement civil dans la préservation des forêts publiques et les initiatives d'atténuation du changement climatique en améliorant la sensibilisation locale par le biais d'initiatives d'éducation et de vulgarisation. Des semences indigènes ou d’Afrique centrale Le projet fournira les semences de plantes indigènes du Gabon principalement auprès d’une pépinière gabonaise. Le personnel se procurera et collectera du matériel de propagation, traitera les semences et cultivera une grande diversité de plantes pour les exposer dans le jardin botanique, pour les distribuer aux différents sites de la pépinière autour de Libreville et pour fournir des arbres et des plantules aux parcs urbains et aux projets de verdissement des routes. Le personnel de la pépinière sera en mesure de propager la plupart des espèces d'Afrique centrale, de développer des espèces productives et de diffuser des informations techniques pour soutenir les pépinières privées, les groupes de la société civile et les écoles qui seront finalement intégrés dans l'initiative " une personne, un arbre ". Une personne, un arbre En 2023, la production d’arbres sera accélérée et les partenariats avec les pépinières privées seront formalisés afin de garantir qu'un million de semis supplémentaires soient disponibles à l'échelle nationale pour être plantés lors de la campagne annuelle "une personne, un arbre" dans cinq à sept parcs urbains supplémentaires et pour plusieurs boulevards bordés d'arbres supplémentaires. Les classes des écoles seront intégrées dans un programme éducatif de gestion des pépinières/semences à l'échelle de l'école pour aider à fournir des semis et des jeunes plants à l'initiative " une personne, un arbre ". Le nouveau jardin botanique : une classe vivante Le nouveau Jardin botanique national du Gabon, les pépinières et les zones de démonstration offriront un environnement très dynamique et approfondi de "classe vivante" aux visiteurs et au personnel, qui pourront ainsi suivre une formation immersive et pratique et bénéficier d'opportunités d'avancement dans les domaines suivants la conservation, l'ethnobotanique et les sciences naturelles. Un centre d'éducation et de sensibilisation à l'environnement, situé dans les jardins, fournira un noyau et un point d'accès dédiés pour aider à maximiser l'engagement des visiteurs de manière significative à travers l'apprentissage, les activités et la programmation. Le centre servira d'espace polyvalent et pourra accueillir une grande variété de cours, d'événements et de rencontres. Le centre sera situé à un endroit central, comme point de rassemblement du parc, avec les diverses structures et composantes des jardins botaniques et de la pépinière à proximité. Contact: Thomas Junior Malaga: tj.malaga@unesco.org

Ils étaient en tout 150 humoristes à avoir répondus présents au « Prix Jeunes talents du rire » qui s’est tenu du 03 juillet au 14 août 2022 à Libreville. Cette activité soutenue par l’UNESCO a pour objectif de favoriser l’émergence de nouveaux talents de l’humour au Gabon. Au cours de cette première édition, c’est un total de 18 candidats dont 6 filles qui ont été sélectionnés pour participer à une série d’auditions télédiffusés sur la chaîne nationale Gabon 1ère . Il était question pour chaque candidat de proposer un texte de son choix devant un jury composé des personnalités de l’Unesco et des acteurs bien connues de la scène culturelle gabonaise.  Mabika Mikala Bregeand Calheb dit « Bregeand » a été déclaré vainqueur de cette édition. Le récipiendaire bénéficiera d’une tournée africaine qui le conduira au Cameroun, en Côte d’Ivoire où il prendra part en tant qu’humouriste – comédien aux productions des programmes télédiffusés et bien connus de la scène africaine tels que « Le parlement du rire », « Africa stand up » et « Valéry comedy club » aux côtés des icônes du rire à savoir Mamane, Michel Gohou, Digbeu cravate, Charlotte Tamack, Valery Ndongo pour ne citer que cela.   Notons que, le « Prix Jeunes talents du rire » marque ainsi le retour de la scène culturelle au Gabon après plus deux années d’absence due à la pandémie covid19. 

Du 6 au 8 septembre dernier, le Bureau de l’UNESCO à Libreville à travers son programme multi donateurs et l’appui du royaume des Pays-Bas a organisé un atelier de renforcement de capacités des journalistes et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans le but d’améliorer et de renforcer le dialogue entre ces deux composantes indispensables de la société. Pendant trois jours, 31 membres des forces de l’ordre gabonaises don’t 21 gendarmes (pour 10 prévus initialement, soit 11 femmes et 10 hommes) et 10 policiers (soit 7 femmes et 3 hommes), de différents grades, ont pu enrichir leur connaissance sur les capacités des Forces de Défense et de Sécurité à faire respecter, le droit à la liberté d’expression, l’accès à l’information, la sécurité des journalistes et le rôle et la fonction des journalistes dans les sociétés démocratiques. Lors de la 3ème journée les professionnels des médias (15 journalistes don’t 2 représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC) soit 11 hommes et 6 femmes) ont rejoint l’atelier pour une journée de travail en commun. Le but étant l’amélioration des relations professionnelles entre les deux corporations. C’est dans les locaux de la Gendarmerie d’Owendo (Camp Toulekima) que le Bureau de l’UNESCO a organisé des sessions de formation tirés de son manuel sur « Maintien de l’ordre et respect de la liberté d’expression: manuel pédagogique - UNESCO Bibliothèque Numérique ». Les Forces de défense et de Sécurité ont pu s’imprégner des notions de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression. Les journalistes et les Forces de Défense et de Sécurité ont également bénéficié des sessions de formation sur les procédures opérationnelles standards, les bonnes pratiques dans le domaine de la transparence, la facilitation des relations entre les Forces de Défense et de Sécurité et les professionnels des médias, le renforcement de la sécurité des journalistes en période électorale entre autres. Notons que cet atelier s’inscrit dans le prolongement de l’ensemble des initiatives en faveur de la protection des professionnels des médias et de la préservation de la liberté d’expression qui est inscrit dans le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité et approuvé en 2012 par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nation Unies. Le Bureau de l’UNESCO à Libreville et son Programme multi-donateurs sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes (MDP) implémente cet objectif dans un contexte mondiale où les journalistes sont devenus les cibles privilégiées dans les situations de crises et de contestations, bien qu’au Gabon, les statistiques révèlent qu’en 2021 la vie d’aucun journaliste, ni journaliste citoyen, ni collaborateur n’a été ôtée.  

Le Chef de bureau, Représentant de l’Unesco au Gabon et auprès de la CEEAC, M. Eric VOLI Bi a reçu en audience, la nouvelle Présidente du Réseau Panafricain des Femmes pour la Culture de la Paix et le Développement Durable, Mme Désirée SINGATADY ép. MATHA, et quelques membres de son Bureau.

L’UNESCO et la BAD ont organisé un événement parallèle sur le financement durable des réserves de biosphère et sites du patrimoine mondial en Afrique centrale, dans le cadre de la 19ème réunion du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) qui s’est tenu du 05 au 08 juillet 2022 à Libreville (Gabon). Cet évènement parallèle avait pour objectif de : présenter les contributions des réserves de biosphère et sites du patrimoine mondial en Afrique centrale dans la lutte contre le changement climatique et la mise en œuvre des ODD ; présenter les principaux résultats du projet BIOPALT et explorer les perspectives de l’étendre aux autres pays du Bassin du Congo. partager les expériences de coopération sur le financement durable des réserves de biosphère (initiative AFRIBIOFUND avec la BAD) et sites du patrimoine mondial (Fonds pour le patrimoine mondial africain) ; discuter sur les modalités de mobilisation et renforcement de soutiens au financement de biosphère et sites du patrimoine mondial en Afrique centrale ; promouvoir une plate-forme d’échange  de réflexion et de coopération entre les partenaires politiques, techniques, financiers et sociétés civiles ; Les travaux ont été ouverts par messieurs Nouridine KANE DIA et Eric VOLI BI respectivement Représentants de la BAD et de l’UNESCO au Gabon, présidés par M. Jules Doret NDONGO, Ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, Président en exercice de la COMIFAC. Pour rappel, l’UNESCO et la BAD coopèrent pour promouvoir et soutenir le développement qualitatif et quantitatif des sites du Patrimoine mondial et des réserves de biosphère en Afrique centrale. Ces sites don’t le rôle déterminant dans la conservation de la biodiversité, la promotion de l’écodéveloppement et lutte contre les changements climatiques à travers la séquestration du carbone a été démontré dans de nombreuses études réalisées à travers le monde. La 19ème Réunion des parties du Partenariat (RdP) pour les Forêts du Bassin du Congo aura été l’occasion de renforcer le dialogue et la coopération avec les institutions sous-régionales en charge de la question, notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).     

En célébrant en différé la journée mondiale de la liberté de la presse, le Bureau de l’UNESCO à Libreville en collaboration avec le ministère de la Communication, entendent permettre aux dirigeants d’entreprises de presse et aux professionnels des médias, de revisiter les principes fondamentaux de la liberté de la presse à travers le pays.