Dans un monde de plus en plus interdépendant, il convient de penser une vision de la société qui replace les citoyens comme acteurs centraux dans la construction de valeurs communes qui cimentent le monde. En Tunisie, les responsables nationaux ont pris conscience de cette nécessité et se sont engagés depuis avril 2015 dans un dialogue national visant à réformer le système éducatif par une approche participative. A cet effet, le rôle de l’UNESCO et du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) dans la promotion de l’éducation en tant qu’instrument pour prévenir l’extrémisme violent, cible 4.7 de l’Objectif de développement durable sur l’éducation à la citoyenneté mondiale, a été confirmé par la communauté internationale. La promotion de l’ECM comme réponse aux défis qui menacent la construction de la paix et le développement durable dans un monde en évolution rapide. Ce dernier exige des réponses rapides et significatives essentiellement aux menaces qui peuvent impacter les droits humains. C’est dans ce contexte que l’UNESCO s’associe avec le HCDH afin de soutenir la mise en œuvre de l’ODD 4 en particulier la cible 4.7 et de promouvoir une culture de paix et de non-violence, de droits de l’homme, de l’égalité des genres, de la citoyenneté mondiale, de diversité culturelle, et d’entente mutuelle afin de munir les apprenants de sens critique, d’empathie et de la capacité à agir contre l’extrémisme violent et toutes les formes de violence qui menacent les droits humains.