"Rien ne doit arrêter ni remplacer l'école", DG de l'UNESCO, Audrey Azoulay
« Rien ne doit arrêter ni remplacer l’école »
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey AZOULAY, à récemment effectué une tournée en Afrique Centrale où elle a visité deux des dix pays couverts par le Bureau régional de l’UNESCO. La visite de la Directrice générale a connu deux temps forts : Un premier séjour à Brazzaville, chaleureuse capitale de la République du Congo, du 13 au 14 octobre et ensuite elle s’est soumise à la fraternelle traversée en chaloupe vers « Kinshasa la belle » où elle a séjourné du 14 au 15 octobre 2020.
Eu égard au contexte de la pandémie de la COVID-19 qui, au demeurant, continue de perdurer et rend les déplacements professionnels de plus en plus sélectifs, et relativement contraignants, il serait tentant et néanmoins opportun d’explorer les motivations de la visite de la DG, en ces moments critiques. Une des réponses qui nous vient immédiatement à l’esprit se trouve dans le cadre des priorités de l’UNESCO. A ce titre, il est plaisant de constater que la DG par cette visite ô combien stratégique, matérialise ainsi à sa manière le choix de l’Afrique comme priorité pour l’UNESCO.
Le choix du calendrier de cette visite de la DG n’était tout de même pas fortuit. Madame Azoulay est venue définitivement rétablir un climat de confiance et de sérénité retrouvée, consécutif au spectre d’une année blanche qui planait et rendait incertain la reprise de l’école, du fait de la pandémie de la COVID-19.
Il n’est pas de trop de rappeler que l’UNESCO a apporté un appui considérable aux gouvernements des pays de l’Afrique centrale, dans le cadre de la mise en place de dispositif d’enseignement et d’apprentissage à distance pour assurer la continuité pédagogique, avec pour objectif de développer la résilience des systèmes éducatifs face aux crises sanitaires et aux conflits. « Rien ne doit arrêter ni remplacer l’école » Mme Audrey Azoulay a-t-elle rappelé lors de son passage au Lycée Kabambare à Kinshasa - qui accueille exclusivement des jeunes filles- et au laboratoire des micro-sciences au Lycée de la Révolution à Brazzaville où elle a encouragé les filles à s’entraider car leurs destins, primordialement celui de renverser les inégalités liées au genre, reposent entre leurs mains.